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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 13:46

Une fausse note perturbe, malgré tout, les dix ans d’existence de la Banque centrale Européenne (BCE) : la cour d'appel de Versailles a autorisé la poursuite de la procédure civile engagée contre Jean-Claude Trichet (Président de la BCE) dans l'affaire des faux bilans du Crédit lyonnais.

 

Ceci étant, en dix ans d'existence, la Banque centrale européenne a gagné en respectabilité et en crédibilité auprès des marchés financiers en hissant voire  en imposant l'euro comme alternative au dollar, mais sans parvenir à le faire aimer.

 

En clair, l'euro s'est  imposé comme deuxième monnaie de réserve derrière le dollar américain. Gage de confiance, entreprises et Etats émettent davantage d'emprunts obligataires en monnaie européenne et on compte désormais plus d'euros en circulation que de billets verts dans le monde.

 

Qu’il soit faible (comme en 2000) ou haut par rapport au dollar, l’Euro reste manifestement incompris sinon mal aimé. Une impression largement partagée en Europe revient souvent : « L’euro serait la cause du renchérissement du coût de la vie ». Alors, il a semblé facile pour certains dirigeants de s’en prendre directement à la BCE dont le mandat premier, selon le traité de Maastricht, est de lutter contre l’inflation.

 

Depuis leur création, l'euro et la BCE sont donc accusés d'être à l'origine de tous les maux des Français. Les industriels reprochent à la BCE sa politique de l'euro fort qui pénalise les exportations. Il ne faut pourtant pas oublier que la monnaie unique joue un rôle de bouclier lors des perturbations financières. De plus, en raison  de la politique budgétaire désastreuse de la France au cours des dix dernières années, l'adoption de l'euro aura permis d'échapper à de possibles dévaluations. Rappelons en effet que le déficit budgétaire de l'Hexagone flirte dangereusement avec la limite des 3 % fixée par le Pacte de stabilité.

 

Dès le début de la crise des subprimes, la BCE a multiplié les actions pour permettre le meilleur fonctionnement possible du marché. En effet, dès le début du mois d'août, la BCE a injecté plus de 150 milliards d'euros en deux jours sur le marché interbancaire. Depuis, elle a régulièrement procédé à des injections de liquidités. Elle a également participé à plusieurs interventions concertées, avec la Fed et la Banque d'Angleterre, afin d'aider les banques à reconstituer leur trésorerie.

 

Grâce à ces interventions, l’Europe a été plus ou moins protégée des conséquences financières de la crise des subprimes contrairement aux désastres social, économique et financier qu’on a pu observer aux Etats-Unis.

 

De même, la BCE, une fois de plus, est vivement critiquée pour son refus d'infléchir les taux, propulsant ainsi l'euro à des plus hauts historiques. Cette critique est inopportune et injuste car la BCE ne fait que respecter son mandat, c’est-à-dire, son devoir impérieux de lutter contre l’inflation et non de s’occuper de la conjoncture.

 

Même si la BCE ne peut pas grand chose contre l’envolée des cours des matières premières, le renchérissement du prix du baril, sa politique monétaire permet, en tous cas en l’état actuel des choses, de circonscrire la hausse des prix ou de les stabiliser.

 

Selon les chiffres provisoires publiés vendredi 30 mai, le taux d'inflation dans la zone euro a atteint 3,6 % en Mai sur un an, après 3,3 % en avril, près du double de l'objectif que s'est fixé l'institut d'émission.

 

Comme l’appréciation de l’euro a un fort effet désinflationniste (c’est-à-dire qui réduit ou neutralise l’inflation), la BCE va donc devoir expliquer que le meilleur moyen, sinon le seul que je vois, d'endiguer les pressions inflationnistes dans la zone euro et de protéger le pouvoir d'achat est de laisser la monnaie unique s'apprécier davantage, d'avoir un euro encore et toujours plus fort. Les citoyens européens se montreraient compréhensifs et réceptifs. Excepté, peut-être Nicolas  Sarkozy qui, non seulement, a compris l’inanité de sa volonté de remettre en cause l’indépendance de la BCE, mais aussi ferait mieux (pourquoi pas via l’Eurogroupe) de donner une dimension juste à sa politique budgétaire (exemple : suppression du paquet fiscal, démantèlement de certaines niches fiscales…) et une orientation crédible aux réformes structurelles. Ainsi, notre croissance ne serait pas uniquement tributaire de la bonne santé de l’économie allemande.

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commentaires

S
Cher Hervé, quelques commentaires relatifs à ton dernier post.<br /> <br /> 'La hausse des taux d'intérêt est une politique de dissuasion du recours au crédit'.<br /> Dont acte. <br /> Mais la zone euro souffre d'une faible croissance de sa consommation intérieure, ce qui rend inopportune la politique actuellement menée.<br /> Et l'export en est pénalisé d'autant.<br /> Il y a déjà une vraie problématique de politique industrielle en Europe et en France car on est assez mal positionné sur les produits chers à l'unité et à forte technicité, tu conviendras qu'il ne sert à rien d'alourdir la barque!<br /> <br /> Certes l'Euro atténue en partie la hausse des coûts du pétrole et de tout ce qui en contient. <br /> Et en ce sens, cela nous sert. Pour le moment.<br /> Il se pourrait néanmoins que cela évolue très vite, car de plus en plus de certificats et de contrats à terme sur le pétrole sont libéllés en Euro (les producteurs/ exportateurs arabes ou chinois en ont marre d'accumuler des réserves de Dollars qui ne cessent de perdre de la valeur).<br /> Qui plus est la BCE n'a pas de poids sur l'OPEP, ni les matières premières, ce qui revient à admettre que la moitié de l'inflation n'est pas impactable par quelque décision qu’elle preine.<br /> Pour ce qui est des spéculateurs, JC Trichet les aide car ces derniers sont conduits à spéculer contre le dollar, en renforçant la part d'Euro dans les fonds, renchérissant la monnaie sur le marché!<br /> <br /> 'plus l'on accorde du crédit facilement à tout le monde, celà crée de l'inflation et même des débiteurs insolvables'<br /> L'accès au crédit en euroland est très encadré (bien que la législation change d'un pays à l'autre). <br /> La loi encadre généralement l'usure et la part du financement par emprunt possible dans l'achat d'un bien immobilier (qui sert ensuite de gage aux emprunts suivants, car nous sommes les seuls (la France) à fonctionner avec un cautionnement mutuel généralisé, le Crédit Logement, tandis que le reste du monde tourne à l'hypothèque).<br /> <br /> Dans le cas spécifique de la France, c'est assez absurde car le taux d'endettement des ménages est l'un des plus bas tandis que le taux d'épargne est le plus fort d'Europe (près de 15%).<br /> En d'autre terme, la consommation est faible en raison d'un recours restreint à l'emprunt et à une forte propension à épargner.<br /> <br /> Les ménages en faillite personnelle/ plan BDF sont ridiculement peu nombreux par rapport à l'émoi que cela provoque (même si ces familles vivent un calvaire). Et ce ne sont pas des crédits standards qui sont alors responsables de leurs faillites mais la souscription de nombreux 'revolvings'.<br /> <br /> Donc l'argument de la restriction du crédit au nom d'une lutte contre l'inflation dont la moitié est importée (inflation intra UE voisine de 1,8%, comme d'habitude depuis 10 ans + 1,5% grâce aux importations) est une erreur économique et sociale.<br /> <br /> L'inverse de la France est anglais (taux d'endettement à 114% en 2006, taux d'épargne proche des 3%). Pas de règlementation de l'usure (ou plutot TEG maximum autorisé de 40%) et hypothèque généralisée.<br /> C'est cette abondance de liquidités qui a permis aux grands bretons de faire du 5% de croissance pendant plusieurs années, comme aux USA.<br /> <br /> D'autant que le mécanisme "d'extraction hypotécaire" a permis de contracter des emprunts supplémentaires lorsque la valeur de marché de l'immobilier augmentait, ce qui revient à consommer aujourd'hui une plus value virtuelle sur un bien que l'on rembourse encore. <br /> C'est une forme de 'dopage' de l'économie, ces taux de croissance n'ayant pas été liés à des innovations majeures créant de nouveaux marchés, pas plus qu'à un développement à l'export, mais à la consommation intérieure.<br /> C'est ce qui a causé la crise des subprimes et ruiné individus et banques (hausse de taux + retournement du marché immobilier= faillites individuelles, saisies de biens qui ne valent plus la valeur des prêts adossés à ces biens, donc faillites bancaires). <br /> Rappelons toutefois que les Anglais ne sont pas dans l'Euro et que la crise des subprimes, dans sa phase sensible (expulsions, saisies de biens...) ne concerne absolument pas les ménages Européens.<br /> Ce sont les banques qui ont perdu de l'argent en raison de leur politique de fonds à hauts rendements (assurés en partie par les crédits pourris accordés aux plus faibles).<br /> <br /> On aurait pu justifier la politique de la BCE si le marché de l'emploi avait été très dynamique en Europe (hausse du pouvoir d'achat global donc accroissement de la demande entrainant la hausse des prix, mais ca n'est pas le cas non plus...<br /> <br /> Je suis en revanche tout à fait d'accord sur la nécessité d'avancer en terme d'intégration Européenne sur les questions fiscales et sociales, ce qui passe par un approfondissement des pouvoirs budgétaires de l'UE (hauteur des contributions de chacun et possibilité d’émettre de la dette), une politique d'infrastructure et de développement humain renforcée dans les pays récemment entrés.<br /> Car il y a deux moyens d'aligner les niveaux et conditions de vie: <br /> - par la redistribution et l'effort de tous (impôt et politique de déficits/investissement)<br /> - par la mise en concurrence des différentiels de niveau de vie (donc de coûts de production).<br /> C'est ce pouvoir budgétaire qui permettra d'avoir une politique cohérente avec celle de la BCE afin qu'elles agissent de concert, comme chez notre rival économique américain.<br /> Mais rien n’est possible sans accords politiques afin de s’accorder sur ces points hautement sensibles.<br /> <br /> Pour conclure sur l’Euro, je pense, à l’instar de Patrick Arthus, que Jean Claude Trichet persiste dans sa politique actuelle non pas pour obtenir un effet sensible sur l’inflation sur laquelle il a donc assez peu de prises (cf. plus haut), mais pour asseoir la ‘crédibilité’ de la BCE (très jeune Banque Centrale) aux yeux des marchés.<br /> Ceux-ci, de culture monétariste orthodoxe, élevés au ‘Friedman’, doivent savoir quel sort est fait à la traitresse inflation en Euroland, responsable de la dévaluation des économies et placements!<br /> Et on sait comment les marchés réagissent lorsqu’ils sont déçus et que les rentes tirés de leurs placements s’effritent (ou seulement qu’ils le redoutent)…<br /> Ne peut on pas envisager un autre paradigme ?<br /> Est il impensable que l’inflation, en grignotant la rente, favorise le report des fonds à placer vers l’outil productif, l’investissement, créateur d’emploi et de richesses?<br /> Le ‘pragmatisme’, ou plutôt la soumission à une seule politique, nous empêche aujourd’hui d’agir comme le font les autres blocs économiques.
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H
<br /> Cher Severin, je partage globalement ton analyse. Mais il n'en reste pas moins que la prudence affichée (orthodoxe selon toi) par Trichet est compréhensible en ce moment d'incertitude économique où<br /> ignore encore les dernières répercussions de la crise des subprimes ou encore le caractère recessionniste ou non de l'économie américaine!!<br /> Ceci étant, personnellement je ne crois pas à la menace des chinois ou des pays de golfe de libeller en dollar le pétrole ou autres matières premières!Le dollar a encore de beaux jours devant lui,<br /> même si sa faiblesse actuelle peut susciter des remous ou des interrogations!<br /> En période d'incertitude où les troubles avancent masqués, il vaut mieux adopter une politque désinflationiste via l'euro que de supputer sur le taux d'épargne des français!Encore que si ceux-ci<br /> épargnent, c'est parce que leur  confiance en l'avenir est au point mort!Inflation et faiblesse du pouvoir d'achat obligent!!<br /> Quant à l'inflation importée, elle existe non pas parce que les classes moyennes des pays émergents (Chine, Inde, Brésil, Afrique du Sud) consomment comme les occidentaux, mais plutôt en raison de<br /> l'abscence de concurrence entre les distributeurs ou les hyper. C'est l'entente illicite entre les opérateurs et les agents économiques qui a été à l'origine de la constante hausse des prix<br /> dans ce pays!En instaurant une véritable concurrence entre les acteurs du marché, en sanctionnement durement la distorsion de la concurrence, les prix vont baisser et l'inflation sera jugulée!C'est<br /> pour celà que j'appelle de mes voeux de véitable mesures structurelles associées adossées à un véritable levier budgétaire!!Si la monnaie, comme une arme pour combattre les effets<br /> exogènes, et  l'arme budgétaire  pour les problèmes endogènes!!Jamais, l'un sans l'autre!!Enfin, ça me rassure de savoir que tu maîtrises bien le sujet.<br /> <br /> <br />
S
'Même si la BCE ne peut pas grand chose contre l’envolée des cours des matières premières, le renchérissement du prix du baril, sa politique monétaire permet, en tous cas en l’état actuel des choses, de circonscrire la hausse des prix ou de les stabiliser.'<br /> <br /> C'est là où la politique actuelle de la BCE est dangereuse pour la croissance.<br /> <br /> S'appuyant sur son mandat comme tu le rappelle à juste titre, la BCE se concentre sur l'inflation.<br /> Or cette inflation est 'importée' car issue de la hausse des coûts des matières premières, dont l'énergie.<br /> Le raisonnement fait est en partie erroné il s'établit en économie fermée, avec des frontières, ce qui n'est plus vraiment le cas!<br /> <br /> La lutte contre l'inflation par la politique monétaire est valable lorsque l'inflation est due à un surplus de monnaie en circulation par rapport à la production disponible. <br /> En renchrissant le crédit on réduit les liquidités et stabilise les prix.<br /> La hausse des taux d'intérêts n'a cependant strictement aucune chance de faire baisser le cours du pétrole fixé sur le marché mondial et dépendant du volume de production décidé par le cartel de l'OPEP.<br /> <br /> En revanche cette politique de taux pénalise la consommation intérieure de la zone euro (crédit cher), freine les exportations des produits peu différenciés (exposés à la concurrence mondiale) et à faible valeur ajoutée, favorise un Euro fort face aux autres devises, d'autant que le Dollar faibli structurellement (face aux devises non indexées), en raison des déficits US abyssaux (5% du PIB par an sous l'administration BUSH) et un taux d'endettement équivalent à celui de la France.<br /> <br /> Et l'on notera que la guerre en Irak est responsable de bien d'autres maux que ceux infligés aux victimes du conflit.<br /> En creusant les déficits US à hauteur de 2milliards par jour, la guerre en Irak a contraint la Fed a augmenter ses taux directeurs pour soutenir le dollar, désolvabilisant ainsi les ménages les plus faibles, étranglés par le remboursement de leurs emprunts à taux variables. On connait la suite.<br /> La guerre en Irak, par ses impacts budgétaires, a fait glisser le dollar face à l'Euro, qui n'est donc pas fort, mais face à une monnaie faible!<br /> <br /> Tu note justement que l'Euro nous a protégé de dévaluations inévitables compte tenu de notre French Flair en matière de gestion des Comptes Publics.<br /> Au travers de l'Euro, nos voisins se sont montrés 'solidaires' de nos dépenses.<br /> Mais ça n'est plus possible, notre poids dans l'économie Européenne (et donc dans la valeur de l'Euro) rend de plus en plus difficilement acceptable notre gestion par nos partenaires.<br /> <br /> Au demeurant, cela ne doit pas empêcher de réfléchir à la définition précise du mandat de la BCE (pourquoi pas y adjoindre, comme pour la FED un objectif d'emploi).<br /> <br /> Cela doit aussi permettre de réfléchir à la possibilité pour l'UE d'emprunter en son nom afin de financer ses projets (notamment le rattrapage des 10 entrants, qui autrement feront du 'dumping social' pour se développer), surtout lorsque l'on mesure la faiblesse du budget de l'UE!<br /> <br /> Enfin, l'on se félicitera à plus d'un titre de l'interdiction faite à un président US de faire 3 mandats!
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H
<br /> Cher Sévérin, grosso modo, je remarque que nos points de vue sont assez convergents sur la plupart des points que j'ai évoqués dans mon article.Mais j'ai bien envie de réagir sur une partie de ta<br /> réponse.<br /> <br /> La hausse des taux d'intérêt est une politique de dissuasion du recours au crédit, c'est-à-dire à l'endettement!Tu n'es pas sans savoir que plus l'on accorde du crédit facilement à tout le monde,<br />  celà crée de l'inflation et même des débiteurs insolvables. Donc pour la contenir, surtout en période de mauvaise conjoncture, il est préférable de fermer le robinet afin de ne pas<br /> alimenter une tension inflationniste forcément désastreuse à la croissance!La crise des subprimes nous renseigne à merveille sur ce cas!!Donc la hausse des taux, en l'état actuel des choses,<br /> qui freine le recours au crédit, générateur de l'inflation est justifiée!<br /> Quant à l'appréciation de l'euro par rapport au dollar, je la trouve opportune pour la stabilité des prix!!Ce raisonnement ne vaut que pour les produits d'importation!!En principe, tous les<br /> produits achetés en dollar ont un prix de revient abordable dans la zone euro!!Avec peu d'euro, on a beaucoup de produits dollar!! L'euro induit donc une  désinflation s'agissant des produits<br /> importés!!Le hic, comme tu dois le savoir, c'est que l'euro ne peut pas nous protéger de tout, notamment de la pression des membres de l'OPEP ou des spéculateurs.Donc à côté de la<br /> politique monétaire menée par la BCE, il nous faudra une politique budgétaire  convenablement orientée qui permet de résorber certaines insuffisances du marché!!La dualité monnaie-budget<br /> est nécessaire pour la croissance et l'emploi!! D'ailleurs, je te signale que sous Jospin et actuellement sous Zapatero et Merkel, l'Euro y est pour beaucoup dans la création d'emplois en<br /> Europe!<br /> Quant à l'exportation, c'st vrai que la situation est délicate!!Un produit fabriqué en zone euro sera moins compétiitif qu'un produit monté en zone dollar.Il faudra donc encourager et renforcer les<br /> échanges intra-communautaires et surtout créer des produits plus innovants capables d'affronter ceux fabriqués en zone dollar!!Tout se tient, mon cher Séverin!! <br /> Enfin, comme la FED, il serait peut-être intéressant, comme tu le dis, d'ajouter un objectif d'emploi à la BCE!!Mais cela ne deviendrait effectif et souhaitable qu'en cas d'harmonisation<br /> des règles fiscales et sociales au sein de l'Union Européenne!!Et ce n'est pas demain la veille....Quant au dumping supposé ou réel des nouveaux entrants, je ne crois pas qu'il soit aussi<br /> violent qu'on veuille le faire croire!!La formation tout au long de la vie et la nécessité urgente de créer des produits à forte valeur ajoutée constituent des débuts de réponses!! <br /> <br /> <br />

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  • Hervé-Mélaine AGBESSI
  • Docteur en droit public économique, diplômé de l'université de Paris 1 (Panthéon-Sorbonne). Expert en fiscalité internationale.
  • Docteur en droit public économique, diplômé de l'université de Paris 1 (Panthéon-Sorbonne). Expert en fiscalité internationale.

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